L’économie bleue et les pays moins avancés:
le cas d’Haïti
Les océans protègent la biodiversité, fournissent des emplois et de la nourriture, stimulent la croissance économique, gardent la planète au frais et absorbent environ 30% des émissions mondiales de CO2 (Banque Mondiale).
L’économie Bleue, qui implique la gestion durable de toutes les activités en rapport avec les océans, la mer ou les côtes, contribue une part importante – entre 3 et 7% – du PIB mondial (CNUCED, 2020).
Quand il est segmenté en sous-secteurs et industries, cette économie bleue couvre depuis des activités présentes traditionnellement dans les économies primaires – comme la pêche – jusqu’à certains secteurs fortement dépendants de la recherche avancée, des technologies de pointe, et des moyens de production à capital intensif, comme la production d’énergie, l’exploitation des minerais du sol et du sous-sol marins, ou la biotechnologie marine.
Tirer parti de façon durable de tous les bénéfices de ce secteur mobilise donc des moyens souvent au-delà des capacités actuelles des pays moins avancés (PMA). Ceux- ci, au nombre de 46 selon le dernier rapport de la CNUCED, consistent en ces économies à faible revenu, confrontées a de graves défis structurels au développement durable.
Haiti, pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, seul pays classé PMA de la Caraïbe, confronté de plus à des défis majeurs de sécurité, de gouvernance, de pauvreté extrême, et en ce qui a trait à l’économie bleue, à des enjeux de surpêche et de perte de sa biodiversité marine, entre autres, sera l’objet de cette conférence.
Cliquer ici pour visionner le video de la presentation de Pierre Rossini Jacques.
2 Responses
Je suis de tout coeur avec ce projet. Je te souhaite le meilleur ainsi que pour Haïti.
La Fondation vous remercie de tout coeur!!